La
résistance du peuple contre les troupes japonaises
Lorsque les Japonais eurent occupé les villes de Taoyuan, Hsinchu, Miaoli et le sud de Taichung, les gens se rassemblèrent dans le but de se protéger mutuellement contre l・envahisseur. Après plusieurs échecs, les Japonais renforcèrent leurs troupes et les forces locales, perdant du terrain, durent se cantonner aux environs de la montagne Pakuashan, dans la partie centrale à l・ouest de Taiwan.
Les deux camps avaient perdu jusque-là un nombre impressionnant d・hommes et d・armes. Les Japonais prirent alors garde de ne pas surestimer leur capacité par rapport à celle de l・armée régulière d・un certain Liu Yung-Fu qui siégeait à Tainan. Ils arrivèrent dans le périmètre de Tainan, rejoints par les troupes restées dans un premier temps à Dalian (en Chine continentale) et finalement transférées. Lorsqu・ils virent les Japonais, les marchands et les nobliaux demandèrent à un prêtre anglais de les bénir. Après quoi, ils ouvrirent les portes aux Japonais qui déferlèrent dans la ville. Liu s・enfuit alors à Xiamen.
En ces circonstances très défavorables, les Taiwanais employèrent des armes primitives pour combattre des gens connus pour leur habileté à fabriquer de l・armement. Dans le but de protéger leur habitation et leur famille, ce furent dix milles vies qui furent sarifiées pendant les cinq mois de vaine résistance.
J・ai pu constater que de nombreux facteurs ont contribué à l・occupation japonaise :
1.
Sous les Qing, Taiwan fut
cédée aux Japonais ;
2.
Les forces militaires des Qing abandonnèrent Taiwan
;
3.
La petite noblesse, égoïste,
chérissait ses propriétés et ses familles seulemen et
ils ne coopérèrent pas avec les gens d・armes afin de combattre
l・envahisseur ;
4.
Les équipements des
soldats étaient rudimentaires et l・entraînement insuffisant et
inadéquat ;
5.
Les soldats n・eurent pas
le temps de se rassembler correctement sous la responsabilité d・un
seul commandement.
L・histoire
de la démocratie à Taiwan fut plutôt
courte mais elle nous a appris à compter sur nous-mêmes. Si ce
n・était pas en raison de notre forte économie et afin de bénéficier
de mutuels liens politiques, qui ou quel pays s・évertuerait à
rester à nos côtés ? Si les relations diplomatiques entre
des pays s・en tiennent seulement à de tels bénéfices
mutuels, alors ce genre de relation aura peu de chances de perdurer.
Taiwan Tati Cultural & Educational Foundation